Les trois forêts à proximité de la Croix de la libération à Autun, sont réunies dans une même unité de gestion de 37,5 ha. Leur acquisition s’est échelonnée sur une dizaine d’années, Riveau en janvier 2007, St Claude (les Rampes) en décembre 2008 et St Sébastien en juillet 2017. Elles comprennent, pour l’essentiel des peuplements mélangés de différents feuillus et, pour ce qui concerne Riveau, d’un peuplement de douglas d’environ 40 ans sur une surface de 14 hectares. Les collines qui surplombent le faubourg Saint-Blaise sont particulièrement riches en sources utilisées depuis longtemps pour l'alimentation en eau potable de la Ville d'Autun. On y trouve aussi, de nombreux ouvrages datant pour la plupart du XIXè siècle qui sont encore utilisés pour la collecte des eaux, ce qui est le cas sur le Bois de Riveau. Le flanc de la colline surplombant le faubourg était moins boisé qu'actuellement. Toutefois le vaste massif forestier du plateau autunois s'ouvrait à quelques lieux de là et les habitants du faubourg voyaient passer les lourds troncs d'arbres tirés par des chars à bœufs. De tout temps, le Pâquier Saint-Blaise a reflété les relations étroites entre les habitants de la ville d'Autun et la forêt. En 1832, la municipalité y plante 500 châtaigniers. Ceci explique la présence de cette essence encore de nos jours. Le 13 novembre 1909, les enfants des écoles autunoises bénéficient d'un congé exceptionnel pour aller planter un arbre sur le Pâquier, après avoir écouté la conférence d'un ingénieur des Eaux et Forêts. Saint-Blaise appartenait à la seigneurie de Montjeu. Longtemps les habitants refusèrent de payer les taxes et impôts d'Autun, considérant qu'ils formaient une communauté à part. C'était un quartier de tisserands, de drapiers, de foulonniers et de laveuses. Outre le panorama sur la ville d'Autun et le Morvan au loin, on découvre ici des espèces végétales typiques et le granite qui forme le socle du plateau, y affleure.